Est-il sécuritaire de voir des films en salle?
Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déconseillent fortement de fréquenter les cinémas présentement, jugeant que ces lieux sont très propices à la contamination, surtout avec l’apparition de nouveaux variants de la COVID-19. Malgré toutes les précautions prises par les propriétaires des salles de cinéma (réservation obligatoire de sièges, limitation du nombre de spectateurs, distanciation, nettoyage, fumigation, fermeture du comptoir à bonbons), une salle de cinéma demeure un endroit fermé où les gens sont immobiles pendant 2 heures, entourés de dizaines de personnes qui ne respectent pas toujours les consignes (port du masque, interdiction de consommer de la nourriture, assignation de sièges, etc.). La ventilation varie d’une salle à l’autre et la contamination par gouttelettes est toujours très préoccupante. Enfin, même si on emploie du désinfectant pour nettoyer les appuis-bras, il faut savoir que le virus peut demeurer plusieurs jours dans un siège en tissu. Alors, ne vaut-il pas mieux attendre encore quelques semaines avant de retourner voir des films en salle?
Fermeture des salles de cinéma à travers le monde
Un indice du haut niveau de risque encouru en allant au cinéma, c’est qu’actuellement 60 % des pays à travers le monde ont fermé leurs salles de cinéma. C’est le cas, entre autres, de la France, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la Belgique, de l’Italie, de la Grèce, du Danemark, de la Finlande, de la Suisse, du Portugal et d’Israël. (ScreenDaily.com , 23 mars 2021). Paradoxalement aux États-Unis, toutes les salles ont réouvert, mais en règle générale avec une capacité limitée (de 20 % à 70%). Seul l’état du Texas a enlevé toutes ses restrictions (faut-il s’en surprendre?).
Pourquoi certains films coûtent-ils plus cher à visionner en ligne qu’en salle pendant la pandémie?
Parfois, les distributeurs choisissent de lancer leurs films directement en vidéo sur demande (VSD). « La raison pour laquelle les tarifs sont plus chers au début est que l’on considère un peu ces offres comme une première fenêtre d’exploitation, une espèce d’équivalent à une sortie exclusive dans les salles de cinéma » (Marc-André Lussier, La Presse). Par exemple, le film The Father (Le Père) sorti ce vendredi 26 mars coûte 19,99 $ en prix de location en ligne, d’autres films en primeur demandant jusqu’à 24.99 $ et même plus, alors qu’habituellement le prix moyen est de 6,00 $. Pour ne pas perdre de l’argent, les distributeurs calculent que dans un contexte normal, 2 personnes auraient vu le film au cinéma au coût approximatif de 12,50 $ chacune. Toutefois ce prix est exorbitant, surtout pour une personne seule. Je vous conseille donc d’attendre quelques semaines avant de voir ces films « en primeur » soit lorsque le prix reviendra à la normale.
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